lundi 20 octobre 2008

Florilège - Gonzague VAN BERVESSELES

FLORILEGE


Ainsi, je continue mon simulacre
De similaires simagrées, certes âcres;
Acrimonieux plaisantin plaisanté
Plaidant ployé l'adonis adonné.

Acmé culminant des sens accusé?
Non, bénéfique est la naïveté,
Voluptueuse veuve divulguée
Et violée sur le voilier de Protée.

Mais masquons cette monomanie molle
Montée par moi, malignement frivole,
Qui accole "Dame Naïveté"
En monolithe de lubricité.

Ainsi, comme j'ai déjà dû le dire,
Jouïssante entéléchie que d'écrire!
Ecrire à crocs cirés, y rêver rance,
Parler raout et faire un pas de danse.

Même si l'on danse comme un faux dandy
Qui ne fait que dansotter et se plie
A une basse danse délaissant
Moutons et singes juchés ignorants.

Autant être le fleuron des fleurettes
Flottant en fou fleurdelisé en fête,
Au lieu de fleurer un florissant flegme,
(Qui fait flonflon au fleuronné diadème)
Florès d'une flopée de floches femmes.

Enfin, après toutes ces flatulences
De florilège de foutaises denses,
De florilège fluent et folâtre,
Au final fla-fla flagada douceâtre,

Moi, en flou flandrin flâneur et flanqué,
Je voudrais finalement affirmer
Qu'il est favorable de flamboyer
Et garder la foi en ce que l'on fait.

Gonzague VAN BERVESSELES

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Gonzague, quand je te dis que tu es génial, ce n'est pas pour rien... J'adore !
MJM